dimanche 31 décembre 2017

Programme 2018

Bilan 2017:

Début entrainement le 7 juin 2017 (ou je crachais mes poumons au bout de 4 km)..

Au total je totalise:
-  376 km (c'est très très peu vu mes objectifs 2018),
- 6 courses au compteur, distance minimum 10 km, maximum 18 km
- en entrainement, 21 km maxi



2018 sera une année clef dans ma progression fulgurante (ou pas...)..

Elle sera jalonnée par 4 courses essentielles pour atteindre la diagonale de fous en 2019, avec une montée en puissance rapide (et espérons, sans blessure).

- 28 janvier 2018: l'hivernal (étangs de hollande), 24 km

- 25 mars 2018: trail d'Auffargis, 42 km 1500m d+

- 28 juin 2018: raid du Morbihan, 87 km: il me rapportera 87 pts, indispensable pour s'inscrire à la diagonale

- 8 septembre 2018: ultra trail du vercors: 87 km 4300m D+ -: 130 pts, indispensable pour la diagonale

Bien sur je m'alignerai sur les courses locales tout au long de l'année, a commencer par "urban tour Gallardon" en février (qui sera sans doute assez technique).

le programme d'entrainement sera donc assez fort, exemple de semaine type:

- 1 sortie longue (2h30 / 4h)
- 1 entrainement salle (vma)
- 1 ou 2 sorties courtes (10kms ou 5 kms)
- 1 sortie vélo
-  au moins 1 semaine en montagne pour manger du dénivelé et travailler la respiration en altitude..

Bonne entrainement à tous, et n'oubliez pas: pas besoin de s’entraîner des années pour s'aligner sur des courses mythiques...osez, faite vous plaisir, et ne soyez pas trop ambitieux sur les chronos: viser large pour ne pas être déçu.
Il va aussi falloir commencer à penser au financement, par une recherche de sponsors locaux, ou/et  un financement participatif type ulule.
Merci de partager au maximum ce blog, plus il sera suivi, plus le sponsoring sera facilité.
Je vais aussi essayer de lancer des reportages vidéos "au cœur du trail"...

Qui veut courir longtemps, cours doucement.

nou retrouv...

lundi 11 décembre 2017

Course des kangourous



Inscription imprévue sur une course locale: la course des kangourous, à Maintenon (28).



La particularité de cette course est ni plus ni moins de traverser des lieux historiques, telle que le château de Maintenon et l'aqueduc louis VIV.

Le trio habituel est inscrit sur l’événement: Laurent, Daniel et moi, mais nous avons réussi à convaincre un 4ème larron à nous rejoindre: Philippe, un aficionados du sport en salle (tapis, rameur, elliptique, escalier...).
Je retrouve également sur place Fred, maître nageur à la piscine de Fontaine Simon, nous nous échauffons ensemble sur 2 tours de stade.





Le défit est de taille pour moi, ma réputation international est en jeu: je dois finir devant lui, même si je dois mourir dans la ligne d'arrivé !!!






Nous récupérons nos dossards auprès de l'organisation, ainsi qu'un petit cadeau, un cache coup qui ne sera pas de trop vu la météo venteuse et fraîche.





Le départ est donné au cœur de la ville de Maintenon, les coureurs sont nombreux sur la ligne de départ:
19h: départ des goélettes (j'en ai compté 2)
19h05: départ du 5 et du 10kms (132 et 286 finishers)
19h10: départ de la marche nordique (21 finishers)
cela représente déjà pas mal de monde...

Nous sommes placé au cœur de peloton (traduire par: entouré et pressé de toute part).

PAN: le départ est donné, Laurent et Philippe partent sur un rythme très soutenu (pour moi), je m'accroche sur 300m... mais je sais très bien que je ne peux pas tenir cette vitesse sur 10kms: la raison me dit de ralentir, je lui obéit bien volontiers, espérant secrètement que Philippe va en faire autant.
Malheureusement il disparaît dans la nuit, et à l'entré du parc du château, je ne le vois déjà plus.
Du coup, j'ai oublié Daniel , il court comme une horloge, je ne m'inquiète pas pour lui.

Je profite du parcours historique, et je découvre le château illuminé pour les animations de fin d'années.

Le parc du château est parfaitement entretenu, nous courrons sur du gravier, et malgré le temps glacial et humide, c'est très sympa.
Après le demi-tour dans l'allée, nous croisons la marche nordique: ils vont à une vitesse affolante !!!

L'aqueduc Louix VIV est majestueux dans le fond du parc: c'est vraiment un privilège de courir ici.

Nous passons quelques passerelles en bois, il faut bien veiller sur ces appuis, car le bois est gelé: gare à la chute....

Au bout de 2,5km, nous ressortons du parc pour traverser le parc d'enfants, avec un tout petit dénivelé, rien de méchant.
Le passage dans les petites rues est tortueux, il faut sans cesse relancer: j'aime ça, et à chaque relance je double 1 ou 2 coureurs.
Nous passons sous la grande route, dans un tunnel que peu connaissent (j'ai habité quelques années à Maintenon, je ne connaissais pas ce passage), puis nous pénétrons sur le chemin qui longe la Voise, le terrain est assez souple: parfait.
je cours sur un rythme soutenu, avec une fréquence cardiaque autours de 175 pour une vitesse entre 11 et 12 km/h (5'10/km);

la course comporte 2 boucles de 5kms (à peine), aujourd'hui mon épouse et les enfants sont venus nous soutenir: je les aperçois à la bifurcation 5km / 10kms: c'est motivant, cela me relance pour la seconde boucle, que j'espère encore plus rapide.

C'est repartit pour la visite du parc, je savoure encore, mais je n'ai pas le temps de m'arrèter pour prendre une photo (toute les photos que je met sont celle de l'organisateur), car je n'oublie pas mon défis: finir avant Philippe...

Mais je l'avoue, à ce stade de la course, je sais très bien que je ne le reverrai pas, je me suis fais une raison sur ma réputation à l'usine, je sais que demain je vais me faire pourrir par les collègues...

Mais pour ma part, je vais me faire mal sur cette course (ce n'est pas dans mes habitudes, je ne cours pas
pour ça): je passe sur une vitesse de 5'00/kms, avec une rythme cardiaque qui oscille entre 177 et 180 !!!
Autant dire: en surchauffe total (à tel point que je tombe le polo rapidement).
Je m'accroche à une demoiselle que j'ai rattrapé en doublant des petits groupes: elle cavale très fort.
je la dépasse juste avant le petit dénivelé, mais je suis à bout de souffle, elle repasse rapidement devant: je vais essayer de la suivre jusqu'à l'arrivé.



kilomètre 7: 

 je me pince !!! je rève: mais c'est Philippe qui est devant moi !!!!!
Mes efforts sont récompensés
Il a été lâché par Laurent (jusque la, c'est normal..), puis a été bouchonné dans un monotrace par une
goélette (et il n'a pas forcé le passage comme ce coureur sans aucun respect qui a bousculé tout le monde pour dépasser: c'est honteux une telle attitude et indigne de l'esprit de la course), puis c'est tordu la cheville sur une mauvaise réception, heureusement sans conséquence, la douleur est parti en quelques minutes.
il faut dire que c'est ça 1ère course nocturne, et il n'a pas de frontale.

ça va maintenant très très vite (4'46/km) le longe de la Voise: je suis en sur-régime, mais j'entends et je vois le stade de l'arrivé: motivation maximal, fréquence cardiaque qui ne descend plus sous les 180...
Grand merci à la personne qui m'a reconnu quand je l'ai doublé "c'est totolescargot", cela m'a surpris et motivé encore plus: en 6 mois de trail, des coureurs me reconnaissent.. (sans doute que mon allure est unique, avec mon bermuda en jean sur le fuseau bleu ciel...ça claque à la Jeanclaude DUS).
La demoiselle que nous suivons accélère à 400m de l'arrivé: je ne peux pas suivre, je reste sur le même rythme.

Je préviens Philippe que je part pour le sprint à 100m de l'arrivé (enfin, je vais essayé)..

Totalement à bout de souffle, nous allons finir au sprint, Laurent nous filme...
je suis à fond, mais j'entend Philippe qui est juste à coté de moi: je ne lache RIEN
je l'entend qui accelère et qui double... euh non, c'était une fusée venu de je ne sais ou qui nous double comme si je marchais !!
Philippe est toujours la, l'arche de l'arrivé approche vite: ne rien lacher, ne rien lacher...

Je termine 1m devant lui, en un temps CANON ;: 46'12: je suis époustouflé par ce temps sur 10 kms !!!

je déchante rapidement: il n'y a en réalité que 9,1 kms!!
cela devient une manie des organisateurs de nous voler 1 km sur chaque course ??

Ceci dit, c'est déjà très honorable comme résultat: 11,8km/h, 5'04/km  !!
C'est ma meilleur performance sur cette distance, mais j'ai vraiment mal partout: ce n'est pas mon trip de courir de cette manière.
Respect à Philippe, qui a 10 ans de plus que moi: quelle forme olympique !!!!

Nous le retrouverons le 3  février 2018, sur le nouveau trail de la région, 9,5km,
urbain tour de Gallardon, qui promet d'être très difficile vu le parcours qui est prévu: il doit y avoir en tout et pour tout 10m de terrain plat...  je vais me régaler.

Résultat: 9,1kms en 46'12, 123ème au scratch, 42/50 V1M

Pour ma part, le prochain rendez vous avec Laurent et Daniel, c'est le 28 janvier pour le 24 kms autours des étangs de hollande.

Je rend un hommage particulier à Frédéric Masson, le maître nageur de la piscine de Fontaine Simon, qui est décédé accidentellement à 46 ans quelques heures après cette course., il portait le dossard 344, et a terminé 141.



lundi 27 novembre 2017

trail contre le temps perdu

25 novembre 2017


L'intitulé de ce trail est déjà tout un programme et un énorme clin d’œil littéraire. 
il se déroule au cœur de la beauce, sur les bords du loir, à Illiers Combray, village ou Marcel Proust passait ces vacances.
Aujourd'hui, la maison de tante léonie se visite, c'est devenu le musée Marcel Proust.

Le décor est planté: ce trail sera t-il aussi historique que ce village ?

Comme d'habitude le samedi, levé depuis 3h30 le samedi matin, 12h de boulot dans les pattes,
Il faut se dépêcher en sortant du taf à 17h,  car nous avons 50mn de route pour aller à Illiers, le départ est prévu pour 18h20, et retrait des dossards jusqu'à 18h05....

Pour cette quatrième édition, le parcours est inédit, et composé d'une seule boucle: il a été tenu secret jusqu'au départ !!

Plus de 1000 inscrits sur les différentes courses proposées:  courses d'obstacles pour les enfants,  un trail de 8.5 kms, l'islerienne, et bien sûr le 17kms..


Nous serons 3 sur cette courses: Laurent, Daniel et moi.
les dossards sont rapidement récupérés dans la grande salle des fètes.


Le thermomètre affiche 4° sur la ligne de départ, Heureusement, l'animateur est motivé et très motivant, l'ambiance est très très bonne: c'est le minimum qu'on attend sur un trail (pas comme à Montfort).




En pleine discussion, le départ nous surprend presque !!
Nous sommes positionnés sur l'avant, car je vais perdre beaucoup de places en prenant les photos.

ça démarre assez fort, avec des obstacles urbains (rondin de bois, ballots de pailles...

Mais les hostilités commencent réellement que... 500m après !!
Par la traversée du Loir: aucun moyen d'esquiver, il faut aller à la flotte...
25 cm d'eau froide: ça va ètre très très dur pour 16,5kms restant...
maigre consolation: c'est pour tout le monde pareil..
les pompes sont ruinées, les pieds sont gelés: il va falloir gérer cela.



Après le rinçage des godasses, suivra un long séchage, très roulant, puisque il y a 4kms de plat, une bonne partie sur la piste cyclable qui longe la route.
Chacun prend son rythme à la lueur des frontales, rien de transcendant.
j'entend quand même au loin le bruit de la circulation, qui enfle au fur et à mesure que j'avance..
Et effectivement, au kilomètre 5,
nous passons SOUS l'autoroute, dans une buse de 1m50 de diamètre, sur une bonne trentaine de mètres de longueur.
C'est assez original..

En 5kms, je n'ai plus la sensation d'avoir les pieds mouillés, sont ils secs ? sont ils réchauffées ?


La question ne se posera pas longtemps, l'organisateur aillant tout prévu: 500m après la buse, nous revoilà de nouveau dans la flotte, avec la traversé de "la Thironne"..

Elle est encore plus froide que le Loir !!!
le smartphone m'annonce 180 pulsations !!
étrange, je ne peine pas.. ?
je comprendrai plus tard que c'est l'eau froide qui a fait bondir le cardio..

Ce début de parcours HUMIDE, s'en suit une partie assez longue, et très très roulante en chemin et route.

J'ai l'impression de faire kilomètres sans intérêts.

C'est propice à l'évasion cérébral, avec des questions existentielles qui montent et les jambes qui sont en pilotage automatique:
- qu'est ce que je fous la ??
- qu'est qui t'a pris de te lancer la dedans ..
- 165kms 9900m + ??? ça va pas bien la tête ??

Km 9:

 je ne fatigue pas, et pourtant je tiens un bon rythme, 10km/h, je remonte des petits groupes qui m'ont doublé pendant que je photographiais..
je me souviens alors de mes lectures: Antoine GUILLON (vainqueur diagonale des fous):
" quand tu es bien, ralenti"
je tente de lever un peu, mais sans conviction.
Nous passons à nouveau l'autoroute, mais cette fois ci par dessus !!

nous revoilà dans des champs bien collant, bien gras...
Splotch, slurrrrp...schtplouffff: ça patoge..

c'est beau la colonne de frontales dans la campagne


Un talus se présente sur mon chemin, je l'escalade illico presto... et le redescend..
et le remonte ?  et le redescend  !!!
et le remonte, et le redescend !!!
l'organisateur est forcément un sadique doublé d'un pervers pour imaginer un tel parcours..


12ème kilomètre

Au loin, une lueur blanchâtre semble sorti de nulle part..

C'est le RAVITO 

j'ai hâte d'aller profiter du buffet gargantuesque, des kinés pour le massages des mollets, de me faire faire une petite pédicure réparatrice, le tout avec une petite sieste regénératrice, et bien sûr un séchage des pieds en règle...


Bon ?? oui bah non!!! je m’arrête pour faire honneur aux 3 courageux qui bravent le froid pour prendre 2 pâtes de fruits, et un bout de banane..
pas de flotte, j'en ai 2l sur le dos...

Je cours toujours avec mon sac plein, avec quasiment tout le matériel obligatoire sur la diagonale, cela permet de m'habituer au poids à porter (bien que le sac actuel n'est pas celui que j'aurai en 2019).

Je  laisse seuls dans la nuit les 3 tenanciers, et m'enfonce dans un sous bois...et qu'est ce qu'on retrouve dans ce bois ?

Encore un beau talus ... avec évidement le même tour de manège: monter, descendre, monter, descendre..et j'imagine la encore les 9900m+
la dernière montée est tellement raide et grasse, qu'ils ont prévu des cordes sur les cotés pour s'aider..
" prend la corde, ça va aller"
Mais un escargot, ça na pas besoin de corde pour monter !!

j'escalade le truc à main nu, en plantant mes ongles cassés dans la boue et les racines.. (oupss... je divague)

bref, je monte sans les cordes, sous  les encouragements des cordistes: totolescargot n'est pas une mauviette !!

un panonceau annonce "arrivé 3kms" ??

assez étonnant, car mon smartphone n'affiche que 13kms ?
Sans doute un bug dû au passage sous l'autoroute...

Au détours du bois, je rejoins mon ami Daniel, qui m'avait dépassé sans doute à la buse, quand j'essayais de prendre une photo correcte (ce fût dur: il faut que j'améliore ce point..).

Nous sommes maintenant dans un parc, dans les faubourg de la ville, avec bien sûr l'éternelle ritournelle de ce trail: LE TALUS

me voila encore les mains sur les genoux pour les montées (une bonne dizaine de mètres de haut, dans la bouillasse), et à virevolter entre les arbres à la descente: il n'y a pas à dire: j'aime courir dans les bois, et surtout si c'est technique:
je rattrape une coureuse, nous finirons quasiment ensemble.




On nous annonce le clou du spectacle, l'attraction de ce trail, ce pourquoi nous sommes en train de courir depuis 3 jours et 3 nuits: LE LAVOIR.. il est enfin la, tout illuminé de spotlight, sono à fond les watts:
je me pose 10 secondes pour immortaliser ce moment inoubliable, qui marquera ma vie à jamais (lol..),
je remet le portable soigneusement dans le fond de la poche de mon équipement de traileur hi-tech: le bermuda en jean, sur mon fuseau de Jean-claude Dus....arffff
Et je plonge dans une eau de couleur très douteuse: un peu comme si 200 coureurs avaient lavés leurs pompes crottées dedans !! un vrai jus de chaussettes... (ami de la poésie, bon appétit), j'y vais franco, 40cm de flotte, 3 enjambés et c'est réglé.



l'arrivé est maintenant proche, une volée de marche à monter 4 à 4, et puis j'aperçois mon copain Laurent est sur le trottoir, pour filmer mon arrivé triomphale..
L'arche de l'arrivé est en vu, le speaker hurle..



je sprinte sur les 200 derniers mètres entre 2 rangées de milliers de spectateurs survoltés, je franchi l'arche les bras levés en criant "I AM THE WINNER"...

Dès l'arrivé passée, je suis pressé de toute part par  un horde de journalistes:
Comment c'était ?
A la hauteur de la réputation: froid et humide..

une question demeurera pourtant sans réponse:
Qui a volé les 1,5 kms manquant  ???
car, non, ce n'est pas le portable qui a buggé, tout le monde à bien QUE 15,4kms au compteur..


Le buffet de l'arrivé est bien achalandé, , j'attaque d'emblé par 2 tartines de rillettes, un verre de coca frais, quelques pates de fruits (ils ont dû avoir une promo la dessus)..lol)..

Nous ne nous attardons pas, car nous sommes transi de froid, nous regagnons rapidement les autos:
c'est déjà gelé, il est pourtant à peine 20h !!!
je ne regrette pas mes achats de la veille, une paire de gants / moufles et un cache coup: parfait.

Mon classement n'est pas exceptionnel, puisque je termine 214 sur 241, en 1h47, mais les objectifs sont atteint:
- moins de 2 heures
- pas mal au pied gauche
- beaucoup de photos
lien sports-tracker, ma course en détails

Vu l'état des fringues, la machine à laver va encore avoir du mal!!!!


Le prochain trail sera plus long, puisqu'il s'agit d'un 24kms, au cœur de la foret de Rambouillet.....
Organisé par AESN 78 (trail de Monfort l'Amaury), il s'agit de L'HIVERNALE,
le 28 janvier 2018.
Il se déroulera le matin (nous aurons donc une nuit de 12h de taf dans les jambes...), et j'inaugurerai sans doute mon nouveau mode de reportage: la caméra et son support stabilisé...


N'hésitez pas à laisser vos messages ci-dessous.. Merci



lundi 13 novembre 2017

Course des Flambeaux 2017

11 novembre 2017

L'endroit est prometteur: Monfort l'Amaury, au cœur des Yvelines ou l'on peut croiser des  vestiges du moyen age.

le trail de 18kms se déroule de nuit, avec le départ à 20h.


Pour ce trail, le matériel obligatoire est lampe frontale et  brassards réfléchissants (c'est pratique pour reposer son cerveau: le brassard fait le boulot pour moi.. lol).
j'ai pour objectif de le boucler en moins de 2h, et d’être classer dans les 300 premiers.

c'est le jour j, nous serons 2 collègues à courir ce trail nocturne, après une journée de boulot de 12h à l'usine
(levé à 3h30 le samedi matin): autant dire que cela ne s'annonce pas très facile.
19h15, nous récupérons nos dossards dans un grand gymnase, après avoir lutter un peu pour trouver une place de parking:  Laurent porte le 233 et moi le 256.
le ton de la soirée est donné; je met 30s à avoir le sésame, Laurent mettra 25mn pour l'avoir !!!

Retour à l'auto (parfait, c'est aussi la direction du départ), pour s'équiper: la météo est fraiche, et un crachin persiste depuis l'après midi: un temps a rester au coin du feu !!

Je choisi comme d'habitude de courir avec mon bermuda en jean, et je décide de partir directement en Tshirt (mon équipement vestimentaire n'est pas encore fait).

Nous nous dirigeons d'un bon pas vers la zone de départ, qui heureusement nous éloigne des hauteurs de la ville, petite pause pipi pour Laurent, qui s'éternise: demi-tour pour aller voir ce qu'il se passe: Laurent cherche quelque chose à terre: il a égaré sa gourde: je la retrouve rapidement dans le faisceau ultra puissant de la petzel Nao+: nous nous dépêchons de rejoindre le départ.

L'ambiance est assez fraîche, pas de musique, pas de spectacle, j'avoue avoir trouvé ça un peu morose à coté du trail de St Aubin des Bois: tout même un haut parleur, qui égrène les minutes avant le départ.

Le speaker appelle un certain LAU.. ?   LAURENT L..: tiens, c'est mon collègue: on a retrouvé sa carte d'identité !!! ça tombe bien, il ne savait même pas qu'il l'avait perdu lol: il a quand même du bol pensons nous à ce moment précis.. (la suite s'annonce dans la même veine..).
Cela à permis de le huer un peu (beaucoup ??) et de chauffer l'ambiance à quelques secondes du départ: super...

Et c'est le TOP départ, tout le monde lance sa montre ou son smartphone (moi aussi), nous sommes dans les premières lignes, mais je ne vous oublie pas, je dois photographier pour partager l'environnement avec vous.

Et c'est directement la grimpette vers les plus beaux endroits de Monfort: la tour est magnifique !!
la cote est mortelle !!!
je perd rapidement 30 places en prenant les photos, ce n'est pas grave, je suis la pour le plaisir, et malheureusement, je me retrouve dans le traffic, bouché dans les escaliers et passages étroits, très technique, j'adore !!! c'est sur ces parties techniques que je suis le meilleurs: je dévale ça à toute berzingue: c'est mouillé, ce sont des pavés et des nez de marche en bois, tout le monde est sur des œufs, sauf moi: je le laisse emmener et je dévale..

Nous attaquons la partie forestière du trail: "c'est gras" avait dis l'annonceur: ce n'est pas GRAS, c'est une HORREUR !!!
je ne sais plus ou mettre les pieds, les godasses sont littéralement ventousés dans la boue,  le crachin se dépose sur mes lunettes: je n'y vois rien du tout: ces conditions dantesques nous poursuivrons jusqu'au bout.

Nous doublons un coureur qui marche: je l'encourage: "c'est mort, j'ai une tendinite" me répond t-il..

Cela sera qu'un succession de cotes monotraces suivit de thalasso boueuse pendant 15 kms , quelques descentes techniques et très glissante me permettent d'atomiser quelques coureurs (ses).
C'est dur, mais j'ai l'impression que c'est encore plus dur pour les autres !!!

A partir du 12ème kilomètre, une douleur se réveille dans mon pied gauche (c'est mon point faible), elle ne me quittera plus, les partis en bitume sont un vrai calvaire: je cours sur le bas coté en serrant les dents: je ne lâche rien, et je double encore des concurrents épuisés, sans toutefois savoir s'ils sont sur la course 18kms ou sur la course 10kms !!!
je me motive en me disant qu'ils sont sur la 18, et sont cramés !!!

Le mec avec la tendinite passe comme une fusé à coté, je lui lance "je voudrai bien avoir la même tendinite que toi"  !!!
il me répond que c'est pour en finir au plus vite  ???
Nous le retrouvons quelques centaines de mètres plus loin, épuisé: Laurent lui donne ses pâtes de fruits pour le fortifier, nous ne le reverrons plus: j'espère qu'il a pu finir.

Laurent se bat avec sa Petzel, qui clignote puis se met à éclairer moins fort: je lui explique comment elle fonctionne, mais cela recommence encore..

bin, comment dire ? il fallait la recharger !!! mdr

Nous revoila en ville.. reparti pour le circuit du départ, mais dans le sens inverse: au lieu de descendre les escaliers, nous les montons !!!!!  ET çA J'AIME !!!!
Cela me rappelle le Pas de Bellecombe, à la Réunion: 630 marches irrégulières: j'ai réussi à les monter une fois au pas de course, mais c'était il y a 18 ans !!!

La ou je commence à me croire un martien, c'est quand Laurent, qui m'a motivé et entraîné toute la course commence à fléchir et à penser que je vais le fumer dans les marches !!!
A mon tour de le motivé, je monte les mains sur les genoux, et je double encore 2 ou 3 coureurs en leur lançant au passage TOTO L'ESCARGOT !!!
Un petit coucou a la dame qui était totalement épuisé dans les escaliers, je ne me suis pas arrêté, il y avait suffisamment de monde autours d'elle pour la soutenir.

je sais que l'objectif des moins de 2h sera atteint, mais je n'ai aucune idée du classement, alors il faut encore souffrir quelques centaines de mètres.

Quelques trop rares supporters bordent le parcours, et c'est moi qui les encourage à nous encourager..
par contre, je me demande toujours comment ce petit groupe de supporters que je n'ai pas eu le temps d'identifier connaissait mon prénom: surprenant  ce "ALLEZ THOMAS" venu de la nuit: je ne connais personne dans le coin...

17kms 800 indique le smartphone: il reste donc 200m, l'arrivé n'est pas visible, mais j'accélère pour aller grappiller quelques précieuses places..

18kms  toujours pas d'arrivé visible, nous sommes perdu dans un dédale de petites rues qui serpentent dans la vieille ville :

MAIS OU EST DONC L'ARRIVé ????

encore 300m me répondra un organisateur (merci à eux au passage): la j'en perd mon souffle, je suis usé à la corde, je continue jusqu'à l'arrivé en roue libre, faisant abstraction de la douleur du pied gauche...

Résultat: 1h56, classement scratch: 200, 9.4km/h



Je suis super content de ce résultat, car c'était vraiment dur, bien plus dur que le trail de St Aubin, qui ressemble à une piste synthétique de stade à coté de ce 18km 300.
L'ambiance était malheureusement absente, et cela manquait un peu.
je comprend quand même, le temps était exécrable, mais un bon speaker, un peu de musique, cela est assez simple quand même.

je suis dans un état lamentable (comme tout les coureurs), les chaussettes sont dans le même état que les chaussures

Je file, il est 22h, et demain matin c'est le boulot à 3h30.

Direction la voiture avec Laurent: il farfouille dans son sac à la recherche de ses clefs, sans succès...
ça sent la boulette !!!!

Nous nous arrêtons, il vide le sac par terre: PAS DE CLEF.. ceci dit il vaut mieux qu'il s'en aperçoive que maintenant, car sinon cela aurait gâcher son trail.
Nous revenons en arrière, à l'endroit ou il avait égaré sa gourde: je retrouve les clefs à 1m: nous sommes sauvés !!
Cela sera la dernière péripétie de ce trail, et de Laurent, qui visiblement est dans un jour de chance !!!



Je vous retrouve dans 15jours, le 25 novembre 2017, pour le trail contre le temps perdu qui s'annonce lui aussi prometteur.




jeudi 2 novembre 2017

Ambiance de folie 2017

31octobre 2017

les foulées d'halloween, trail de 17kms dans un petit village du 28, un parcours de nuit dans les bois, et surtout, une ambiance de FOLIE !!!



19h30, retrait des dossards au comptoir de la salle des fêtes du village

20h25, sur la ligne de départ, le speaker vocifère dans son micro, les 500 détenteurs d'un dossards sont près à en découdre avec la nature et autres zombies planqués dans les bois (l'organisateur a refusé 120 inscriptions de dernière minute: cette course a déjà une bonne renommé dans la région après 9 ans d’existence).
J'ai le dossard n°7.

20h30: C'EST PARTI

ça démarre très vite, nous sommes en queue de peloton et nous dépassons rapidement quelques dizaines de coureuses et coureurs (c'est très très très bon pour le mental
une première petite boucle de 800m qui nous ramène devant la ligne de départ, à la plus grande joie des nombreux spectateurs malgré le froid, et les choses sérieuses commencent.
la colonne ds 500 coureurs s'étale déjà sur des centaines de mètres: c'est joli dans la nuit de voir ce serpent lumineux, éclairé par une lune presque pleine...

Mon camarade de course (senior) Laurent nous lâche rapidement, je cours encore quelques mètres avec Daniel puis je le lâche sans m'en rendre compte en dépassant de nombreux concurrents: la pente est douce mais commence déjà à écrémer la course: le smartphone égrène ma pulsation cardiaque: 170, moyenne 165: la vache: c'est plus haut qu'à l'entrainement !!
j'apprendrais plus tard que Daniel a eu des crampes et a dû lever le pied dès le début.

Nous sommes maintenant au cœur du bois, avec des trous de bombes à traverser
j'ai besoin d'élan pour remonter de l'autre coté rapidement: je me rend compte alors que j'aime ces parties techniques, et que je les passe plus vite que ceux qui me précède: encore des places de gagnées.

Une musique de dingue s'élève dans le bois,
nous nous rapprochons doucement de cette ambiance et au moment ou je crois y être, le chemin tourne et nous éloigne...après une descente et une bonne montée nous y arrivons enfin !!!

la découverte est stupéfiante:
un mec a monter une déco de frapadingue au cœur du bois:
une arche lumineuse avec une énorme tête de mort, des spot lights tout juste sortis du Macumba, machine à fumée, machine à bulles  et toutes une ribambelle de supporters !!
impressionnant et surtout motivant avec Kool and the Gangs à fond les watts !!!
tout ça avec un petit groupe électrogène..: c'est des malades !!

Le retour au calme et la descente vers la route me permet d’accélérer (le smartphone continue: 164, moyenne 173)  même si je sais que ceux que je dépasse vont me redoubler dans la prochaine montée.
je vois les lumières de la ville, cela remotive encore: bientôt la moitié de la course de faite !!!

je longe maintenant la grande route, les voitures klaxonnent pour nous encourager.
nous replongeons dans un bois, avec un devers digne des alpes (lol) et enfin nous longeons les maisons: j'entend le speaker au loin..
j'hallucine complètement je vois Chantal Goya avec sa mascotte qui danse au milieu de la route !!

je consulte le smartphone: 9kms... et c'est reparti pour un tour: je me demande comment je vais aller au bout !!! j'ai l'impression d'avoir cramer tout au 1er tour !!

et pourtant je double encore des concurrents !!
je replonge dans le bois, je croise Darkvador ( ??? ),
repassage dans les trous de bombes et je me fais flasher

Admirer l’athlète en plein effort: une telle puissance musculaire ne se voit en général que dans les magazines
j'avais choisi le fuseau de Jeanclaude DUS pour le bas, avec mon bermuda en jean  MA-GNI-FAI-QUE mon chéri !!!

j'ai l'impression que ce second tour dans les bois est plus facile que le 1er, je repasse devant le Macumba, la musique a changé, toujours aussi motivante:

"Antisocial, tu perds ton sang froid.
Repense a toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin le temps perdu qu'on ne rattrape plus"

Je me dis que les cerfs et autres sangliers ont pas mal de bol d'avoir la zik au fin fond d'un bois...(180/moyenne 170: la vache je me surprend à tenir aussi longtemps ce rythme).

Le reste du bois se fera tranquillement, je remonte encore des petits groupes et les double (à mon étonnement, mais il faut dire que j'étais parti vraiment en fin de peloton).

j'arrive en ville: j'entend le speaker qui continue de hurler dans son micro, j'entend la fanfare qui est sur la ligne d'arrivé: il faut que je m'arrache dans la ligne droite, surtout que ça revient derrière moi !!


il est hors  de question que je me fasse redoubler: je lâche les chevaux (enfin, ce qu'il en reste), j'aperçois un coureur à 50m devant moi: impossible d'aller le chercher, il va trop vite
J'accélère encore: je ne contrôle plus mes jambes, je ne vois que ce coureur devant moi
IL FAUT QUE JE LE BOUFFE  !!!!

L'arche de l'arrivé Protime est de plus en plus près, et il est toujours devant moi..je commence à douter?

le tapis vert sous mes pieds: le runneur est à 5m devant moi: il pense avoir fini, il ralenti ?!?

je me déboite, je crache tout, et JE LE PASSE comme une fusée à 2m de l'arche !!! 
JE L'AI EU : UNE PLACE DE GAGNÉE!!!
c'est ridicule mais tellement bon...

Le speaker hurle mon nom dans les enceintes !!

Stopper le chrono sur le smartphone: 1h52 !! c'est bien mieux que ce que j'espérais ( je visais moins de 2h, je pensais être autours de 1h58): cela donne un 9.0km/h.

je suis 341 au scratch, et 113 sur 137 dans ma catégorie (VM1).


Allez, encore un peu de cette ambiance sur l'arrivé, en attendant notre ami Daniel:





Mon ami Daniel arrivera fatigué et découragé, après
une course difficile (crampes et une chute), mais il a fini.Mais dès le lendemain, il a retrouvé le moral.
Merci Daniel pour tes conseils.








Après analyse de la course, il s'avère que nous avons grimper 500m de dénivelé + (et autant -)..
et j'ai battu mon record de pulsation cardiaque: j'ai claqué un beau 197 sur mon sprint  !!!
il parait que c'est trop pour mon grand age de 45ans ?
bof..il en faudrait plus que ça pour m'inquiéter..

Je suis très satisfait de mes performances sur cette course, qui sont bien au delà de ce que je me pensais capable avec 6 mois d'entrainement..


Je vous retrouve d'ici une quinzaine de jours pour la course des flambeaux à Monfort l'Amaury, un petit trail de 18kms de nuit. dans le 78.

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Merci aux photographes.


jeudi 26 octobre 2017

Objectif grand raid 2019

Bonjour à tous

Thomas, 45 ans:  la course à pied, c'est bien à la TV... c'était mon point de vu depuis toujours...
Aucune raison que cela change sauf que, un grain de sable a grippé cette belle hygiène de vie "jean fait le moins possible".

Juin 2017, un bête défi entre collègues autours d'un café (quoique maintenant, je me demande si c'était vraiment que du café), et me voila embarqué sur une course de 12kms (les foulées de la cathédrale à Chartres, 28)..

Bon, il me faut un minimum d'entrainement quand même, pour au moins finir...
- j'attaque légé: 4kms !! j'ai fini sur les rotules, en sueur de la tète aux pieds !!
- encore 4kms quelques jours plus tard: je suis dans le même état...
- bon bah, je me lance, faut que je fasse à minima les 12 bornes prévu: j'ai réussi à les faire tant bien que mal

et le jour J arrive, et avec les collègues, j'ai fais un honorable 1h09 à cette course en ville.
Très content de moi, et toujours dans les défis débiles, nous décidons de continuer..
Avec un très très très gros challenge, un trail hors norme, d'une beauté à couper le souffle:

165kms et 9900m de dénivelé 
66h de course maxi
2500 participants

LA DIAGONALE DES FOUS EN 2019 !!!!


Et oui, "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait" (Audiard)
Aillant une affection particulière pour l'ile de la réunion, je ne pensais pas concrétiser un jour un tel rêve..

Nous enchaînons actuellement les entraînements et trails de campagne:
- aout 2017 la forestière 11,8kms (Belhomert, 28) 1h11
- septembre 2017 ruelles et remparts  10kms (Epernon, 28) 58'13 minutes

ci dessous avec mon collègue, Daniel (polo rouge), trailer expérimenté.


Je vous retrouve dans quelques jours pour les foulées d'halloween, un trail nocturne de 17kms

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Ultra marin du Morbihan, 177km 2019

L'année dernière, j'ai découvert l'ultra marin trail du Morbihan, en étant finisher sur le 87km. (je vous invite à relir...